Je n'avais jamais vraiment rêvé d'escalader le Kilimandjaro. L'opportunité s'est simplement présentée à moi. Hans, le propriétaire de Live To Travel, a annoncé l’ascension via un post Facebook, et cela me semblait tout simplement trop génial pour passer à côté. « Pourquoi pas ? » me suis-je dit, et je me suis immédiatement inscrite. J’ai demandé à mon mari s’il voulait m’accompagner – c’est toujours plus agréable d’être deux dans un groupe que d’y aller seul – et il a immédiatement répondu, sans hésiter : « Oui, allons-y ! » C’était donc une décision complètement spontanée, sans années de préparation ni rêve de sommet.
Live To Travel nous a recommandé la route Rongai, l’une des sept voies menant au sommet du Kilimandjaro. Avec du recul, je suis extrêmement heureuse de ce choix. C’est la route la moins fréquentée, qui aborde la montagne depuis le côté kenyan. Elle reçoit peu de pluie, offre des vues à couper le souffle, peu de randonneurs et des étapes bien adaptées. On peut la parcourir en six ou sept jours. Nous avons choisi sept jours, ce qui nous a permis d’avoir une journée supplémentaire pour l’acclimatation et ainsi maximiser nos chances d’atteindre le sommet.
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Au début, croyez-le ou non, l’ascension ressemblait à une belle randonnée. J’avais parfois un léger mal de tête à cause de l’altitude, mais physiquement, je me sentais bien et capable d’avancer. Cela m’a surprise, car je ne pensais pas que ce serait aussi fluide. Mon mari, en revanche, a vécu une toute autre expérience ; dès le troisième jour, il a souffert de façon intense du mal des montagnes. Alors que je n’avais presque aucun problème, le moment le plus difficile est arrivé : l’ascension finale vers le point culminant. Nous sommes partis dans la nuit, et après six heures d’efforts intenses, j’ai soudainement ressenti une immense fatigue. Comme si toute mon énergie s’était envolée, que la lumière s’éteignait et que je ne pouvais plus avancer. C’est à ce moment-là que mon mari, qui s’était entre-temps remis, m’a encouragée à continuer. Une inversion totale des rôles, mais ses mots m’ont donné la force d’aller jusqu’au bout, ce qui m’a permis d’atteindre enfin Uhuru Peak, le point le plus élevé à 5 895 mètres.
Là-haut, j’étais à la fois physiquement et émotionnellement submergée. Le paysage était à couper le souffle… ou du moins, c’est ce que j’ai vu plus tard sur les photos, car sur le moment, je me souviens à peine de mon environnement. Ce qui m’a le plus marquée, c’est la fierté d’avoir accompli ce défi, le soutien du groupe, des guides et de mon mari.
The power of the group was magical. Most of our teammates didn’t know each other at all, yet each one of them became dear to me. We helped each other, motivated one another to reach the summit. And as much as you look forward to achieving that ultimate goal, the group atmosphere was just as special: the right words from a fellow hiker, a fun conversation that made you momentarily forget the pain in your legs or the weight of your heavy backpack.
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Le Kilimandjaro m’a appris non seulement que je suis physiquement capable de repousser mes limites, mais aussi à quel point la résilience mentale est essentielle. Ce fut une épreuve de persévérance, mais aussi une leçon de travail d’équipe et de confiance en autrui. Les aventures ne doivent pas toujours être planifiées longtemps à l’avance. Parfois, elles se présentent par surprise, et il faut simplement saisir l’opportunité et se lancer.
If you ever get the chance to embark on this journey, don’t hesitate for a second. FAME Travel Designers can organize it for you in collaboration with Live To Travel, as local partners are essential for successfully completing such an expedition.
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Mes conseils pour atteindre le sommet :
S'habiller en couches
La température sur le Kilimandjaro varie énormément – de la chaleur tropicale au pied de la montagne au froid glacial au sommet. Il est essentiel de porter plusieurs couches de vêtements afin de s’adapter aux différentes conditions.
Bien s’hydrater
L’air est plus rare en altitude et le corps dépense beaucoup d’énergie. Il est donc crucial de boire suffisamment d’eau, même sans sensation de soif. Cela aide à prévenir le mal des montagnes et à maintenir son niveau d’énergie.
La préparation mentale est essentielle
L’ascension est physiquement exigeante, mais la préparation mentale est tout aussi importante. Il y aura des moments difficiles, où vous aurez envie d’abandonner. Il est essentiel de rester fort mentalement et de s’encourager. L’esprit de groupe peut être un grand soutien, alors adoptez une attitude positive et bienveillante.
S'entraîner à l’avance
Bien que l’ascension du Kilimandjaro ne soit pas une escalade technique, elle représente un vrai défi physique. Commencez à vous entraîner quelques mois à l’avance : faites de longues randonnées, montez des escaliers ou des collines et améliorez votre endurance.
Faire confiance aux guides et aux porteurs
Les guides et les porteurs sont des professionnels qui connaissent la montagne par cœur. Ils connaissent chaque chemin et chaque difficulté. Faites-leur confiance, suivez leurs conseils et laissez-les porter votre sac si nécessaire. Ils sont là pour vous soutenir.
Profiter du moment présent
Pendant l’ascension, ne vous concentrez pas uniquement sur l’objectif final, mais appréciez aussi le voyage en lui-même. Contemplez les paysages magnifiques et variés, savourez la compagnie de vos compagnons de voyage et profitez pleinement de cette expérience unique.
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